Soeur Marie Thérèse HARDY

C’est le 2 mars 1940 que Marie-Thérèse vient combler l’attente de ses heureux parents. Elle saura les accompagner en fille attentive et reconnaissante pour toutes ses années d’enfance.

      Dès 19 ans, elle quitte « La Boulière », lieu aimé, situé à Juvigny-sous-Andaines et elle entre au Noviciat de la Providence de Sées. Elle y arrive le 3 octobre, veille de la Saint François, dont elle aimera porter le nom durant de longues années.

 

      Qui ne se souvient de Sœur François ?

 

      Pour situer la vie religieuse de Marie-Thérèse dans le temps et dans l’espace, on peut dire : 25 ans à Sées, 25 ans à Athis, 3 ans à Pléhédel. Il faut y ajouter 3 ans de formation tant professionnelle que religieuse.

      Pour parler de Marie-Thérèse, des témoignages nombreux et concordants : que ce soit dans ses relations, dans sa vie en communauté, dans son travail de cuisinière ou dans celui d’animatrice en pastorale.

      Marie-Thérèse était une vivante pleine d’humour, même si elle cachait une certaine inquiétude. Elle était toujours inquiète de n’avoir pas bien fait… et pourtant, elle était sérieuse, consciencieuse dans sa réflexion comme dans son travail, dans son souci des autres parfois poussé à l’extrême.

 

      Fidèle dans son engagement au service du Seigneur, elle comptait sur les autres pour l’aider « à poursuivre sa course ».

      Marie-Thérèse savait partager sa joie de vivre, beaucoup en ont été les heureux bénéficiaires tant les Sœurs en Communauté que les personnes qu’elle a côtoyées ou avec lesquelles elle a travaillé.

 

 

      Elle a fait profiter les autres de ses compétences en cuisine et elle a su vivre d’excellentes relations avec ses collègues… jusqu’à partager une certaine vie de famille : « On a passé des moments formidables. Que de bons souvenirs… voire de fous rires. »

      Marie-Thérèse savait accueillir et bien accueillir !

 

      Les jeunes Sœurs Malgaches et Sri-Lankaises en pèlerinage à Pléhédel, gardent un souvenir merveilleux de l’accueil et du dynamisme de Marie-Thérèse et de son ouverture…

      … Une voix plus autorisée parlera de sa présence et de son travail en pastorale…

     

      Pour résumer la vie de Marie-Thérèse et rendre grâce avec elle, rien de mieux que de lui laisser la parole lors de son départ d’Athis, voilà trois  ans :

      « Seigneur, je te rends grâce pour toutes ces années dans la vie religieuse qui m’ont apporté de la joie   et où j’ai tant reçu au plan humain et religieux. ,

      Oui, Dieu peut combler une vie tournée vers lui et vers nos frères et sœurs en humanité.

      Je crois que je suis toujours, malgré mes limites, appelée par un Dieu fidèle qui m’aime.

      Merci, Seigneur, pour cette vie parcourue avec Toi…

      Merci à tous les prêtres et à tous les laïcs engagés avec lesquels j’ai partagé la Mission…

      Au revoir à toutes les personnes connues ou rencontrées dans les divers engagements…

      à celles seulement saluées au détour des chemins. »

 

      Et pour citer les Constitutions de la Congrégation : « Sœurs de la Providence nous sommes, dans l’Église, responsables d’une mission : « Être témoins de l’Amour et de la bonté du Père ».

 

      À Dieu  Marie-Thérèse.

      Merci.

 

 

Sainte Mère Théodore Guérin

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